The Last Victim | Western moderne

Le film The Last Victim commence très bien avec des éclairages sensationnels en réussissant à installer un climat lourd bien pesant teinté en filigrane d’humour noir : le premier gunfight est une réussite qui reprend tous les codes du western pour les transposer aujourd’hui. Le personnage de la jolie anthropologue blonde, Susan, est également une réussite car elle est atteinte de T.O.C. (Troubles Obsessionnels Compulsifs) qui lui confèrent une dimension très humaine : ce rôle est particulièrement bien interprété par Ali Larter (Resident Evil : Chapitre final) qui affirme ici toute la beauté magnétique d’une femme de 46 ans. La première rencontre entre le couple et les tueurs s’avère percutante sauf que, hélas, le film devient un peu creux à partir de ce moment. The Last Victim n’est pas désagréable à regarder mais il n’arrive malheureusement plus à créer le suspens ! Et ce n’est ensuite que la dernière partie du film qui permet à The Last Victim de retrouver son rythme et sa tension du début.