Blood & Gold | Film Netflix grindhouse

Notre critique de Blood & Gold est plutôt favorable mais avec des réserves car la réalisation très propre de Peter Thorwarth permet au film d’avoir sa propre cohésion et sa propre unité graphique malgré un scénario peu intéressant confiné au huis clos d’un village allemand et de ses alentours. Alors, oui, on sent bien avec ce huis-clos villageois que le film Blood & Gold est corseté par un budget trop restreint. La vraie bonne idée et bonne intention du film Blood & Gold consiste à avoir mis en avant le frère d’Elsa qui est un déficient intellectuel en offrant un vrai rôle à ce personnage. Ainsi, plus généralement, il faut réellement saluer cette nouvelle visibilité offerte aux déficients intellectuels qui avait déjà été très appréciée dans le film Champions de Bobby Farrelly. Le frère d’Elsa qui est déficient intellectuel s’avère sans doute le personnage le plus profond et le plus touchant du film Blood & Gold ainsi les scènes ou il figure sont particulièrement captivantes. Sonja, l’amante du maire, est un personnage sous-exploité par le film Blood & Gold alors que son actrice Jördis Triebel resplendit de perversité et de sensualité mûres hélas bien trop absentes de l’écran ! Florian Schmidtke offre une interprétation très consistante comme dans son film Soixante minutes de Oliver Kienle. Les autres personnages du film Blood & Gold s’avèrent malheureusement trop transparents ou trop caricaturaux. Marie Hacke qui interprète le rôle de la jeune fermière Elsa n’offre hélas aucune profondeur à son personnage hormis le moment où elle verse du café bouillant sur le pénis nu d’un soldat allemand ! Ouch !