Cassandro – Avis Critique – Film Prime Video – Histoire vraie

Si Cassandro n’arrive pas à installer une tension tout au long du film, il arrive par contre à installer un véritable climat particulièrement exaltant. Vous serez d’abord intrigué, voire séduits, par les catcheurs qui entourent Cassandro tels que Le bourreau de Tijuana, ou Gigantico, ou Hijo del Santo dans son propre rôle, ou La grosse Bertha qui est le catcheur travesti ayant inspiré le travestissement de Cassandro, ou El Commandante qui porte une tenue de catch digne d’un Maître sadomasochiste : El Commandante est hétérosexuel avec son épouse en public et il pénètre Cassandro en privé ! Cassandro trouve lui-même son nom en masculinisant le nom de l’héroïne Kassandra de la série télé vénézuélienne éponyme Kassandra : l’héroïne Kassandra étant elle-même une sorte de clone de Pia Zadora lorsqu’elle chantait When the rain begins to fall avec Jermaine Jackson ! La musique du film Cassandro est d’ailleurs enthousiasmante (tout le Marais se lève et tape dans les mains !) avec une reprise fabuleuse de I will survive par la chanteuse cubaine Celia Cruz, une reprise envoûtante de Fever sur un tempo rapide par la chanteuse cubaine La Lupe, l’indispensable Yes Sir, I can boogie des deux chanteuses espagnoles du groupe Baccara et, bonheur des bonheurs, Llámame la version espagnole de Call Me interprétée par Blondie au début d’un combat de catch (les fans de Blondie ne doivent pas manquer les coffrets collector de Blondie Against the odds et le livre autobiographique de Deborrah Harry Face it).