Resident Evil Bienvenue à Raccoon City | Film bien rythmé

Le film Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City de Johannes Roberts est un mélange de film d’horreur et de film de zombie et de film d’action qui, il faut l’avouer, passe plutôt bien car le réalisateur ne s’attarde pas sur les scènes ni sur les combats : c’est bien rythmé sans être non plus stroboscopique (en décodé : il n’y a pas 4 plans par seconde). L’histoire se déroule en 1998 avec plein de musique rock de 1998 ce qui est très sympa, tout comme l’utilisation d’un magnétoscope (j’adore !) ou les voitures de 1998 qui ressemblent à des vraies voitures américaines et non pas à des suppositoires étudiés en soufflerie. Les effets spéciaux sont excellents tant au niveau des mutations génétiques que des impacts de balles dans les zombies.

Claire Redfield convaincante dans Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City

Les actrices qui jouent les personnages de Jill Valentine et Claire Redfield n’ont pas le charisme de Milla Jojovich et encore moins son aura érotique même si Kaya Scodelario interprète de manière convaincante Claire Redfield. D’ailleurs, il n’y a rien d’érotique dans Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City ce qui est en contradiction totale avec l’hyper-sexualisation de ce jeu vidéo : pourquoi avoir fait une impasse sur ce point fondateur du mythe alors que les scènes de violence ne s’octroient aucune imite ? Les acteurs sont plutôt corrects mais ils peuvent abandonner tout espoir d’un Golden Globes car, bon, on est dans un film de série B. Parmi la distribution de Resident Evil – Bienvenue à Raccoon, on retiendra tout de même la très bonne prestation de Avan Jogia qui a toujours une vraie présence comme dans son film Door Mouse et dans son film L’Amour au choix de Stuart McDonald. Vous apprécierez également Tom Hopper qui est parfait comme il est aussi parfait dans le film Place of bones de Audrey Cummings. Par ailleurs, il y a assez peu d’acteurs “vivants” et un peu plus d’acteurs “zombies” ce qui est finalement assez économique pour le budget de la production.

Une ville en état de siège dans Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City

Venons-en aux bons points, Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City comporte vraiment des bonnes scènes très bien réalisées qui laissent supposer qu’avec un peu plus d’ambition (et de moyens) ce film aurait pu être un grand moment de cinéma. La première scène du film est très touchante et elle laissait d’ailleurs augurer du meilleur. Toujours sans rien spoiler, la découverte de la ville en état de siège est filmée d’une manière admirable ! Plusieurs fois, le film prend de l’ampleur et fait bien monter la tension mais j’ai l’impression (c’est mon impression) que Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City s’est artificiellement contraint à satisfaire un public ado plutôt qu’un public adulte en ne pouvant ainsi pas prendre toute sa dimension dramatique. Par exemple, l’emprise de Umbrella Corporation sur la ville est très clairement montrée mais on peut regretter que le film n’ai pas insisté d’une manière plus réaliste sur ce point. En clair, on n’est pas dans World War Z (et c’est bien dommage). Quoi qu’il en soit, notre critique de Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City demeure positive car il s’agit d’un bon film de série B vraiment divertissant. Ces explications sur Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City devraient faciliter votre compréhension du début du film Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City et de la fin du film Resident Evil – Bienvenue à Raccoon City avec Kaya Scodelario et Hannah John-Kamen.