Black site | Film Prime Video percutant | Avis

Le problème de Black site vient de sa réalisation sans talent avec des éclairages au niveau d’un téléfilm : quel gâchis ! C’est vraiment du gâchis car le scénario est plutôt bon avec le terroriste infiltré qui a toujours un coup d’avance sur les agents de la CIA et les militaires (en fait des ex-militaires devenus contractuels de le CIA) de la prison secrète alors on ne s’ennuie pas mais on est vraiment dépité quand on regarde certaines scènes trop mal filmées ! Le film Black site se déroule presque en permanence dans le huis clos des couloirs du black site ce qui passe plutôt bien en raison du bon scénario qui maintient le suspens et malgré une réalisation déplorable. Michelle Monaghan (Fort Bliss, Pixels, Gone Baby Gone) dans son débardeur blanc est sans doute devenue une icône de toutes les filles qui fréquentent la rue Keller à Paris mais sa prestation d’actrice  très impliquée dans le rôle de Abby (avec des larmes !) ne lui permet pas de sauver la mise en scène pitoyable. Jason Clarke (Terminator Genisys, Zéro Dark Thirty) arrive à surnager dans ce fiasco de réalisation en donnant corps à son personnage de terroriste américain calculateur et cruel. La bonne surprise du film Black site vient de Pallavi Sharda qui interprète à la perfection son rôle de traductrice y compris dans une scène assez dure (mais restons relatifs) où elle est menottée et martyrisée sadiquement dans une cellule de la prison secrète. Michelle Monaghan sera aussi menottée dans une cellule : pas de jalouse ! Bon, soyons clair, Black site n’est quand même pas un film de Women in Prison mais à l’inverse plutôt un film qui célèbre la puissance féminine de son héroïne Abby car elle ne se laisse pas faire par les militaires autour d’elle en n’ayant pas peur d’être dirigiste voire dominante avec tous ces hommes en uniformes ! Michelle Monaghan s’avère donc l’attrait principal du film Black site grâce à son fabuleux talent d’actrice déjà révélé de manière éblouissante dans le film Nanny de Nikyatu Jusu et dans le film Spinning Gold de Timothy Scott Bogart.