Sans Filtre | Film sans fard

Notre critique de Sans Filtre est réservée car ce film de Ruben Östlund qui a obtenu la Palme d’Or au Festival de Cannes ne tient pas ses promesses d’une comédie satirique exceptionnelle saluée par ses récompenses et les louanges des critiques puisque Sans Filtre s’avère une comédie distrayante mais convenue tant son sujet n’a rien de révolutionnaire. Sans Filtre est un peu à l’image du défilé de mode au début du film avec des belles scènes comme des belles tenues mais qui se révèlent finalement très superficielles. On peut à l’évidence faire un parallèle entre Sans Filtre et le cinéma de Woody Allen à la lumière de la première scène entre la jeune top-modèle Yaya jouée par Charlbi Dean et le mannequin de mode Carl joué par Harris Dickinson mais les longs dialogues des films de Woody Allen aboutissent à un enjeu ou au moins à un fait saillant ce qui n’est pas le cas avec les longs dialogues de Ruben Östlund qui aboutissent à pas grand chose voire rien ! L’autre soucis du film Sans Filtre réside dans ses scènes malaisantes voire glauques avec une femme ivre qui glisse dans son vomi ou, pire, avec un mari qui retire par cupidité les bijoux de son épouse décédée ! Enfin, la fin trop ouverte du film Sans Filtre s’avère réellement décevante. Nos explications sur Sans Filtre devaient vous permettre de mieux appréhender le début du film Sans Filtre et la fin du film Sans Filtre avec Charlbi Dean et Vicki Berlin.