RÉSUMÉ de la BD La jeune femme et la mer
Une jeune Française part au Japon pour peindre la nature. Elle rencontre un peintre japonais qui souhaite peindre une femme. Le périple japonais des 2 artistes fait découvrir les us et coutumes de la campagne japonaise à la Française qui, concomitamment, dialogue avec un Tanuki : un chien japonais qui est aussi un yokai.
VIDÉO de la BD La jeune femme et la mer
VOYAGE VÉCU
CRITIQUE de la BD La jeune femme et la mer
L’autrice, Catherine Meurisse, a un style de dessin qui évoque les personnages de Claire Brétécher mais son héroïne est beaucoup plus enjouée et souvent assez drôle : je me suis surpris à rire ! La jeune peintre française est une représentation autobiographique de l’autrice qui a été elle-même en résidence d’artiste au Japon donc nous découvrons avec elle plusieurs facettes méconnues du Japon et, il faut l’avouer, c’est très intéressant puisque ces découvertes se font à hauteur d’homme (de femme dans ce cas précis) avec notre regard français. Pour ma part, j’ai ainsi pu découvrir plusieurs aspects du Japon qui m’ont interpellé en suscitant ma curiosité. Ainsi tout cet aspect de la bande dessinée est très bien réalisé en offrant un véritable plaisir de lecture.
Le second aspect de la BD est une rencontre avec une Japonaise prénommée Nami qui est en charge de préserver la nature. Nami est une femme mystérieuse (surnaturelle) qui est représentée dans La Vague de Hokusai et qui s’est mariée 24 fois en envoyant ensuite ses époux combattre les éléments (un peu à la manière de Sara Forestier qui transformait ses amants en gauchistes dans Le nom des gens). Cet aspect de la bande dessinée est très intéressant mais je le trouve, à mon goût, trop peu développé (ce qui est bien dommage).
Le troisième aspect de la BD consiste en une série de discussions entre la jeune peintre française et le Tanuki qui est un yokai. Bon, si vos enfants regardent Yokai Watch alors vous savez ce qu’est un yokai sinon un yokai est une créature imaginaire (un esprit, un fantôme, un démon) qui se promène autour de nous et avec laquelle il serait possible de dialoguer. Là encore, le dialogue avec le yokai m’a parfois fait sourire mais je ne trouve pas que cet aspect de la BD soit le plus réussi (bon, j’avoue, je n’ai jamais été bon public pour Yokai Watch).
La mise en couleur (par Isabelle Merlet) des planches est parfois très jolie et apaisante ce qui donne une belle profondeur à la BD en ajoutant la magie quasi onirique de certains paysages à la découverte pratique de la vie au Japon. Cependant, malgré toutes ses qualités, La jeune femme et la mer n’arrive pas à instaurer la quête des deux peintres (la Française et le Japonais) comme une source de tension narrative ainsi on feuillette les pages avec bonheur, certes, mais sans véritable préoccupation quant au déroulé de l’histoire.
AVIS sur la BD La jeune femme et la mer
Alors La jeune femme et la mer est une très agréable bande dessinée pour découvrir le Japon tel un.e Français.e néophyte avec beaucoup de curiosité et de douceur et d’humour. Si l’histoire n’est pas palpitante (quel dommage), on se laisse embarquer avec plaisir au gré des pérégrinations japonaises de la jeune peintre française pour découvrir beaucoup de belles facettes du Japon. Cette BD sera donc une très bonne lecture si vous avez envie de partir au Japon ou tout simplement si vous avez envie de connaître un peu mieux le Japon grâce au regard amusé et très humain d’une jeune Française. Un bon moment de détente et d’enrichissement personnel.
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La jeune femme et la mer
EXTRAIT de la BD La jeune femme et la mer
ÉDITEUR de la BD La jeune femme et la mer
Cette bande dessinée est éditée par Dargaud.
Les photos, textes, illustrations, vidéos et documents sont les propriétés de leurs auteurs et éditeurs respectifs.
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