Veneciafrenia | Film décadent | Avis

Le film Veneciafrenia recèle une véritable part d’érotisme mais il s’agit d’un érotisme prégnant entre puissance féminine et suggestivité sage de ses scènes. Susana admirablement interprétée par la ravissante Silvia Alonso commence par extirper une ribambelle de préservatifs du sac de voyage d’un homme pour les exhiber devant les autres jeunes femmes afin de les faire rire en se moquant de l’infortuné érotomane ! Et les jeunes femmes moqueuses demandent à un homme d’effectuer une danse ridicule devant elles en baissant son pantalon et en remuant son derrière pendant qu’elles lui donnent des claques sur les fesses en le filmant en public en plein jour à bord d’un bateau-taxi sur la lagune de Venise ! Arantza n’hésite pas à s’exhiber en lingerie devant un homme afin de provoquer son désir qu’elle esquive pour mieux le frustrer ! Les jolies Espagnoles costumées en femmes aristocrates avec des décolletés pigeonnant se donnent comme mot d’ordre lancé par Susana « Nichons remontés, cul à l’air » ! Et les jolies Espagnoles ne laissent pas indifférente une belle Italienne masquée qui offre une caresse lesbienne à Susana en la troublant profondément ! La facette érotique du film devient resplendissante lorsque les cinq touristes entrent dans le club secret décadent en franchissant une porte en forme de vulve pour arriver sur une piste de danse avec des femmes aux tenues de dominatrices ou de soumises dans un univers entre sadomasochisme et techno électro miroir des grandes soirées fétichistes BDSM européennes ! Gina qui jette des porcelaines au visage d’un ex-amant et la réceptionniste de l’hôtel à l’attitude altière de Maîtresse SM sont d’autres femmes participant à ce sentiment de puissance féminine qui nimbe le film Veneciafrenia. Mais le plus beau symbole de puissance féminine s’impose avec une extraordinaire force diffuse lorsqu’il devient progressivement clair que Isa qui doit se marier est prête à faire cocu son futur mari avec un séduisant Italien !