Génération Sega volume 2 – Livre – Avis Critique

Et maintenant, donc, si vous m’avez suivi, abordons ce qui ne va pas dans le livre Génération Sega volume 2 ! Le premier point décevant est commun à la majorité des livres édités par (l’excellent éditeur) Omaké Books, il s’agit du format qui est bien trop petit pour nous faire savourer comme il se doit certaines illustrations (j’ai déjà fait cette remarque pour les excellents livres Retour vers les futurs et C’est presque pareil du même éditeur ce qui signifie que je suis constant). Comprenons-nous, j’apprécie le format de Génération Sega volume 2 qui a la taille d’un comic book américain avec un beau dos carré et une belle couverture à rabats car il tient bien en main mais, hélas, certaines illustrations pâtissent vraiment de ce format trop petit telle que la publicité avec une fille sexy pour le 32X qui aurait été superbe en pleine page ou alors le manque cruel d’illustrations grand format pour le jeu vidéo Night Trap. Au chapitre des regrets, on va évidemment citer un jeu absent de la sélection Saturn ; le génialissime Virtua Cop avec ses pistolets qui permettent de tirer sur l’écran (mes pistolets fonctionnent toujours très bien alors je conjugue au présent). Autre (petit) soucis, l’auteur évoque bien les bornes Sega dans les salles d’arcade mais peut-être un peu trop rapidement (en fait un chapitre entier sur les bornes d’arcade Sega de cette époque aurait été le bienvenu) en se restreignant peut-être un peu trop à l’Europe (où leur présence était déjà énorme pour les vrais joueurs d’arcade qui se souviennent sans doute comme moi des salles d’arcade mythiques à l’entrée de la rue du Faubourg Saint-Denis et au début du boulevard Sébastopol à Paris) ce qui ne souligne pas assez leur importance dans certains pays ; je me rappelle avoir joué à Daytona USA sur 8 bornes côte à côte à Hong Kong ou encore, toujours à Hong Kong, avoir vu l’envahissement des salles d’arcade par des dizaines (oui, des dizaines !) de bornes Virtua Fighter dans une même salle d’arcade ce qui peut se nommer un phénomène de société ! Enfin, je trouve que la couverture de Génération Sega volume 2 est vraiment aride (et c’est bien dommage) car elle ne reflète pas l’extraordinaire richesse du contenu de ce très bon livre (pourtant les graphistes de Omaké Books sont plutôt performants d’habitude, mais là c’est le trou d’air). Je le répète, toutes mes remarques et mes regrets sont à relativiser (minimiser) car l’ensemble du livre est vraiment très professionnel tout en restant très humain : du beau travail !