
RÉSUMÉ du film Dépravation
Résumé du film Dépravation de 2024 (Depravity, titre original américain) avec un avis réservé de la critique Avisrama. Alex est un étudiant américain qui emménage dans un grand immeuble baptisé Le Lancaster en faisant immédiatement la connaissance d’une autre locataire étudiante Grace et de sa colocataire étudiante Aria. Alex et Grace ressentent une attirance mutuelle irrésistible en formant un couple d’amoureux aux pulsions charnelles irrépressibles. Un grand nombre de jeunes femmes sont abusées et assassinées par un tueur mystérieux qui opère autour de l’université. Les deux étudiantes colocataires Grace et Aria s’intéressent à ces crimes en ayant établi qu’ils se situaient dans un rayon dont le point central était précisément leur immeuble ! Grace, Aria et Alex soupçonnent leur voisin de palier Monsieur Evers d’être le tueur car il a l’habitude de recevoir des très jolies jeunes femmes dans son appartement or sa dernière visiteuse a crié dans la nuit sans réapparaître le lendemain ! Les étudiants utilisent les gaines d’aération de l’immeuble pour s’introduire secrètement dans l’appartement de Monsieur Evers en découvrant des accessoires sadomasochistes et des vidéos pour adultes. Mais Monsieur Evers revient dans son appartement en surprenant les intrus alors une étudiante lui tranche la gorge avec un hachoir de boucher ! Notre résumé complet de Dépravation (Depravity) réalisé par Paul Tamasy en 2024 s’arrête ici afin de préserver votre suspense lorsque vous regarderez ce film avec Victoria Justice et Sasha Luss et Devon Ross en VOD ou en streaming sur Paramount+.
BANDE-ANNONCE du film Dépravation
SASHA LUSS
AVIS sur le film Dépravation
Notre avis sur Dépravation (Depravity) est réservé car ce film de Paul Tamasy possédait tous les ingrédients pour s’avérer un excellent thriller mais il s’enlise souvent dans des dialogues ennuyeux destinés à combler son manque d’action dû vraisemblablement au manque de moyens financiers alors que plusieurs excellents moments du film laissent entrevoir toutes ses potentialités trop mal exploitées. La réalisation est plutôt réussie avec des cadrages travaillés associés à des lumières également travaillées qui soulignent l’état de déréliction latent de l’immeuble. La bande originale du film est parfaite avec notamment une très belle chanson rock lorsque Aria court seule sur le toit de l’immeuble sous la pluie. Les arcs narratifs du film sont enthousiasmants. Malheureusement, le film est tourné en huis clos dans l’immeuble avec à l’évidence trop peu de budget pour recourir à un nombre convenable d’acteurs hormis les cinq principaux protagonistes : soulignons ici que, bien que les événements se déroulent aux USA, le film Dépravation a été tourné en Thaïlande sans doute pour des raisons économiques ce qui explique le huis clos de l’immeuble et le peu d’acteurs occidentaux. Mais, surtout, et c’est bien là son principal problème, le film Dépravation ne tient pas ses alléchantes promesses sulfureuses… à de rares exceptions près qui s’avèrent dès lors fascinantes !

Le film Dépravation va-t-il au bout de ses suggestions perverses ?
Hélas, comme souvent dans le cinéma américain, Dépravation s’abstient trop fréquemment d’aller au bout de ses suggestions de dépravations perverses en omettant donc de nous montrer avec des images explicites à quel point ses personnages sont dépravés ce qui aurait pourtant constitué la substantifique moelle du film ! La relation amoureuse entre Alex et Grace donne lieu à ce qui aurait pu être un beau moment sensuel après des baisers à pleine bouche lorsque Grace se retrouve en lingerie sur le plan de travail de la cuisine mais la scène s’arrête là : frustrant ! Quant à l’accouplement entre Alex et Grace dans leur lit, il est filmé de manière apicale sans la moindre lascivité : dépitant ! Le film Dépravation introduit une relation sadomasochiste entre Monsieur Evers qui est un Maître BDSM dominateur et Tovia qui est une jeune soumise BDSM précisant même à l’intention d’une étudiante qu’elle a été « vilaine » en méritant ainsi d’être punie ! Tout est donc bien là, le donjon sadomasochiste dans l’appartement de Monsieur Evers, les accessoires sadomasochistes, l’éclairage avec des teintes rouges, une jeune soumise blonde qui a hâte d’être punie mais il ne se passe rien : consternant ! Le film Dépravation n’explore pas plus loin les pistes troubles qu’il avait lui-même jetées puisque les deux colocataires étudiantes qui semblaient être des jeunes lesbiennes sont simplement des colocataires alors il n’y aura évidemment aucune scène de triolisme ni même de jalousie entre filles pour le même homme puisque Aria refuse d’embrasser Alex : un soufflé s’écroule ! Le dernier point de dépravation du film mal nommé Dépravation est la relation passionnée entre Monsieur Evers qui a une soixantaine d’années et Tovia qui a une trentaine d’années en entérinant ainsi la normalité de l’attirance des jeunes femmes pour des hommes mûrs mais la force de cette relation amoureuse n’apparait que brièvement lors d’un début de breathplay en public : décevant ! Les autres thèmes forts du film Dépravation sont eux aussi éludés à l’image du million de dollars et des œuvres d’art rarissimes qui constituent certes des nouveaux points d’intérêt mais sans jamais réussir à les rendre réellement attractifs ! Le film possède donc des bases solides pour s’affirmer comme un thriller addictif mais il délaisse ses bases les unes après les autres pour se transformer en thriller trop sage voire parfois terne inondé de dialogues souvent insipides ! La déception est d’autant plus grande qu’elle contraste avec la scène palpitante où Tovia altière chevauche Alex capturé allongé sous elle pour lui faire revivre la roulette russe du film Voyage au bout de l’enfer en lui parlant de Christopher Walken tout en appuyant sur la détente d’un revolver placé contre sa tempe !

Le film Dépravation est-il inspiré d'une histoire vraie ?
Non mais des événements réels confortent le scénario du film Dépravation qui n’est pas inspiré d’une histoire vraie cependant les faits qu’ils relatent sont totalement cohérents avec la réalité. En septembre 2024, à l’université de Dacca, la capitale du Bangladesh, six étudiants ont arrêté un homme qu’ils suspectaient d’être le voleur de leurs six smartphones plus tôt dans la journée ! Les six étudiants ont torturé leur captif avant de le tuer tout en filmant la victime et en partageant les images de son calvaire sur les réseaux sociaux ! L’homme assassiné par les étudiants était innocent tout comme Monsieur Evers est innocent dans le film Dépravation ! Nos explications sur Dépravation devraient vous permettre de recontextualiser le début du film Dépravation ainsi que la fin du film Dépravation avec Sasha Luss dans le rôle de Tovia et Victoria Justice dans le rôle de Grace et Devon Ross dans le rôle de Aria.

CRITIQUE du film Dépravation
Notre critique de Dépravation (Depravity) est dépitée car ce film américain qui avait tout pour devenir une perle culte du cinéma indépendant n’ose jamais franchir les tabous en restant cantonné dans les limites d’un téléfilm de l’après-midi à quelques notables exceptions près où le film semble s’affranchir des interdits pour enfin libérer des images fortes comme la balle tirée en pleine tête d’une étudiante dans le parking de l’immeuble ! Le film Dépravation possède sur le fond un scénario élaboré avec des rebondissements de qualité mais le réalisateur a bien trop délayé les éléments forts de son histoire dans des dialogues futiles et, surtout, le réalisateur n’a pas su ou pas pu montrer les images fortes qui auraient dû s’accorder à son scénario : que d’opportunités manquées ! Le réalisateur Paul Tamasy s’est visiblement davantage focalisé sur ses cadrages très réussis que sur sa direction d’acteurs bien trop flottante ; Taylor John Smith semble abandonné à lui-même dans son rôle de Alex alors qu’il était parfait dans le film Là où chantent les écrevisses de Olivia Newman et dans le film Blacklight de Mark Williams ; Dermot Mulroney semble avoir été laissé à l’abandon par le réalisateur pour son rôle de Monsieur Evers alors qu’il était excellent dans le film Underground Fights de Christian Sesma et dans le film Disparu dans la nuit de Eli Horowitz et évidemment dans le film Scream 6 de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin ; Adam Lazarre-White dans son rôle de l’inspecteur Polk se noie dans son soliloque alors qu’il avait été très convaincant dans le film The Old Way de Brett Donowho. Seule la sublime Sasha Luss s’émancipe d’une réalisation trop convenue pour offrir toute sa perversion innée à son personnage de Tovia avec notamment cette réplique adressée à une étudiante « As-tu déjà baisé si fort que tu sentais toutes les cellules de ton corps qui bouillonnaient » en étant aussi subjuguante que dans son film Crush de Luis Prieto. Sasha Luss est à nouveau fabuleuse quand elle domine exquisement sadiquement Alex captif avec sa bouche remplie par un bâillon-boule : les amatrices de films de domination féminine apprécieront de voir Sasha Luss en dominatrice BDSM perverse avec un délicieux sourire vicieux de prédatrice !

Le film Dépravation est-il à voir ?
Au final, le film Dépravation se laisse regarder en étant parfois un peu ennuyeux mais en offrant aussi parfois quelques très bons moments. Pour être clair, le film Dépravation remplit vraiment son contrat uniquement sur le nombre de minijupes courtes et de décolletés plongeants des étudiantes ce qui enthousiasmera certainement les jeunes femmes en détresse d’inspiration vestimentaire mais ce qui ne permet pas pour autant de relancer constamment l’intérêt du récit. Alors, en thriller de seconde partie de soirée, Dépravation offre bien une intrigue suffisamment intéressante pour rester éveillé mais trop diluée pour s’avérer passionnante. Le personnage de Tovia reste à l’évidence le vrai épicentre du film car cette jeune femme affirme ses goûts pour la soumission sadomasochiste avec un homme mûr tout en sachant se montrer dominante voire dominatrice dans d’autres circonstances ; Tovia plaira sans doute à beaucoup de spectatrices soumises qui aiment elles aussi affirmer leur goût pour la soumission BDSM tout en étant des femmes puissantes ! Voici donc là le seul vrai message positif du film !

NOTES du film Dépravation
Dépravation est un film aux promesses fragiles qui concrétise trop rarement en images explicites les intentions très intéressantes de son scénario
- Sasha Luss dominatrice
- La roulette russe
- Photographie soignée
- Dialogues insipides
- Manque de figurants
- Trop peu explicite

AFFICHE du film Dépravation

CASTING du film Dépravation
Actrices et Acteurs du film Dépravation | Distribution
Sasha Luss (dans le rôle de Tovia) ; Victoria Justice (dans le rôle de Grace Shaw) ; Devon Ross (dans le rôle de Aria) ; Taylor John Smith (dans le rôle de Alex Burke) ; Dermot Mulroney (dans le rôle de Monsieur Evers) ; Adam Lazarre-White (dans le rôle de l’inspecteur Polk)
Réalisateur du film Dépravation | Réalisation
Paul Tamasy
Scénario du film Dépravation | Auteur
Paul Tamasy
Musique du film Dépravation | Compositeur de la Bande Originale
Joseph Metcalfe
Durée du film Dépravation
112 minutes
Année du film Dépravation
Date de sortie du film : 11 octobre 2024
Genre du film Dépravation
Crime ; Thriller ; Mystère ; BDSM
Producteurs du film Dépravation
Paul Tamasy ; Dorothy Aufiero
Sociétés de production du film Dépravation
Baang Rig Studios ; BondIt Media Capital
Pays d'origine du film Dépravation
USA
Titre original du film Dépravation
Depravity

AVIS DU PUBLIC pour le film Dépravation
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DIFFUSEUR du film Dépravation
Le film Dépravation est diffusé à la télévision par Paramount+.
Les photos, textes, illustrations, vidéos et documents sont les propriétés de leurs auteurs et éditeurs respectifs.
Photos © Baang Rig Studios / BondIt Media Capital

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