Un Noël pas si joyeux – Film Netflix – Avis Critique

Pour être très clair, Un Noël pas si joyeux ne suit pas le même scénario de la même journée qui se répète à l’infini comme dans Un jour sans fin de Harold Ramis ou Rendez-vous hier de Alexandre Lehmann car le film fait avancer son héros de 364 jours dans le temps à chaque nouveau Noël. La seule idée intéressante du film, mais hélas sous-exploitée ou plutôt mal exploitée, s’avère de constater comment la vie du père de famille a évolué durant son année non vécue aussi bien sur le plan familial que professionnel. Le film introduit un artiste transformiste mexicain Manu NNa comme fée récurrente jeteuse de sort aussi bien dans des rôles de femme que d’homme mais Manu NNa n’est pas Divine (Divine, l’artiste fabuleuse, vous avez bien compris, celle qui chante You think you’re a man et qui joue dans le film Hairspray de John Waters avec Deborah Harry) et ses changements de costumes qui transitent par toutes les religions sont lourds ; bref, ça ne passe pas alors que justement cela aurait pu amener un peu de peps ! Pour être honnête, on a l’impression que le film Un Noël pas si joyeux va enfin décoller au bout d’une heure quand le père de famille commence à devenir un peu trash avec les Ramones et leur Merry Christmas (I don’t want to fight tonight) en fond sonore : patatra, ça retombe comme un soufflé raté au bout de 5 minutes (je suis généreux au niveau des minutes).